
Au programme de ce cinquième épisode : À Hambourg, une joie de courte durée pour les opposants à l’AfD ∙ Élections : la parole aux experts ! ∙ Sprache und Sein : changer les termes du débat ∙ L’attente en vaut-elle la peine ? À propos de la Duldung ∙ Wilhelmsburg, un quartier mis sous laboratoire ∙ Vente des logements sociaux : la France à contretemps de l’Allemagne.
À Hambourg, une joie de courte durée
pour les opposants à l’AfD
Résultats des élections régionales du 23 février 2020

Lire également : « Élections européennes et d’arrondissements : à Hambourg, un SPD qui perd deux fois »

Élections : la parole aux experts !
Michael Jankowski, Eric Linhardt & Markus Tepe

Un système électoral parfait ne peut exister. Celui-ci doit en effet toujours trouver un point d’équilibre entre des principes et objectifs qui s’opposent souvent les uns aux autres. Ainsi les élections doivent-elles permettre une représentation la plus fidèle possible des orientations des électeurs tout en faisant émerger une majorité en capacité de gouverner. De plus, si les électeurs sont invités à se prononcer pour ou contre des partis politiques, ils doivent être également en capacité de désigner des représentants de manière plus individuelle. Enfin, l’assemblage de toutes ces contraintes ne doit pas aboutir à une machine trop complexe : les électeurs doivent pouvoir comprendre le système électoral dans lequel ils évoluent et ainsi être en mesure de connaître et pouvoir anticiper les effets de leur vote.
Ces objectifs, ici résumés, sont rappelés par les politistes Michael Jankowski, Eric Linhart et Markus Tepe dans un récent article de la revue German Politics. S’intéressant au cas allemand – qu’ils décrivent comme « très difficile à comprendre » et « inutilement compliqué » quand bien même il assurerait un bon équilibre – ces trois auteurs souhaitent approcher la manière dont les électeurs appréhendent les objectifs du système électoral en place. Si des études ont déjà porté sur la connaissance par les citoyens de certains paramètres (comme la barrière des 5% ou la différenciation très importante, mais source de confusions fréquentes outre-Rhin, entre « première » et « deuxième voix »), en revanche, aucune étude d’ampleur n’avait été menée jusque-là sur leur compréhension des enjeux présidant au choix de tel ou tel système électoral.
Lire également : « À Hambourg, une réforme électorale en trompe-l’œil »
À l’occasion des élections du Bundestag en 2017, les politistes d’Oldenbourg et de Chemnitz ont donc soumis à un échantillon représentatif de la population allemande (1018 répondants) une série de 6 questions.
Il en ressort notamment que la capacité à faire élire le candidat de son choix, la personnalisation, ne semble pas bien comprise par le grand public. La proportionnalité, alors qu’elle est souvent présentée comme un point fort du système électoral allemand, n’est pas non plus bien maîtrisée par les répondants.
Les résultats varient cependant, notent les auteurs, en fonction de l’éducation et de l’intérêt déclaré pour la politique. L’affiliation à un parti politique influe ainsi posivitement la capacité à reconnaître les objectifs du système électoral allemand et ses modalités d’application, et ce d’autant plus que le parti politique auquel l’enquêté est adhérent est important. L’intérêt pour la politique ne joue cependant un rôle que pour les personnes aux niveaux de diplômes les plus faibles : dans ce cas là, cet intérêt compense des savoirs non acquis dans le cadre scolaire.
Si les auteurs soulignent les risques que de telles inégalités sociales font peser à l’idée d’égalité démocratique – en rappelant par exemple que la proportion de bulletins invalidés est plus forte dans les zones où le chômage et l’immigration sont plus importants – leur conclusion est pour le moins surprenante. Sans évoquer la possibilité d’un renforcement de l’éducation civique et politique à tous les niveaux scolaires, ils écrivent ceci : « les résultats de notre étude nous invitent à nous méfier de l’idée selon laquelle il faudrait laisser aux électeurs le soin de décider eux-mêmes de leur système électoral comme cela a été fait à Hambourg. Clairement, seulement une minorité de la population est capable de comprendre pleinement les idéaux et principes centraux de tels systèmes électoraux. Bien que nous pensons que les décideurs doivent considérer les préférences du peuple, la décision elle-même doit revenir aux experts. »
Sprache und Sein
changer les termes du débat
Kübra Gümüşay

Née en 1988 à Hambourg, petite-fille d’un Gastarbeiter turc, Kübra Gümüşay s’est d’abord fait connaître à travers son blog, Ein Fremdwörterbuch (Un dictionnaire de mots étrangers), puis ses chroniques dans le quotidien de gauche « taz » avant de faire de nombreuses apparitions dans des émissions de télévision. Autant de tribunes dans lesquelles elle défend ses positions féministes et dénonce le racisme et l’islamophobie présents dans la société allemande.
Lire également : « “Votre patrie est notre cauchemar” – Racisme et assignation identitaire en Allemagne »
Pour débuter sa démonstration, Kübra Gümüşay emprunte à l’explorateur Alexander von Humboldt l’idée selon laquelle chaque langue possèderait sa « propre vision du monde ».
Pour en témoigner, l’auteure prend tout d’abord appui sur des « mots manquants » — ces mots que l’on trouve dans une langue mais qui n’ont pas de traduction immédiate dans une autre. Il en est ainsi par exemple du terme yakamoz, par lequel un locuteur turc décrira les reflets de la lune sur l’eau, qui n’a pas son équivalent en allemand (ni en français d’ailleurs).
Mais une langue ne s’arrête pas à son vocabulaire. Sa structure, sa grammaire, la caractérise tout autant. Ici Kübra Gümüşay évoque les langues pirahã (Brésil) et kuuk-thaayore (Australie), où le passé serait absent, les chiffres et les couleurs n’existeraient pas, tout comme la « droite » et la « gauche ». Pour l’auteure, cette rencontre avec une autre réalité linguistique agit comme un révélateur : « Cette perception du temps et du monde m’a impressionné. Seulement en comparaison nous comprenons quelle vue sur le monde nous est imposée [par notre langue]. Tout tourne autour de nous, de notre “je“ et de notre perception individuelle […] Qu’est-ce que nous serions si nous parlions une langue comme le kuuk-thaayore qui nous rappelle constamment que nous sommes rien d’autre qu’un petit point sur une grande carte ? »
Si cette approche peut sembler attrayante, elle est cependant problématique.
Si l’on échappe aux « 50 mots des inuits pour désigner la neige », les quelques exemples de « mots manquants » restent tous relativement triviaux pour que l’on puisse difficilement y voir l’expression de différentes « visions du monde ».
Une lecture plus attentive des débats en linguistique, au hasard sur la célèbre « hypothèse de Sapir-Wholf », aurait également pu mettre en garde l’auteure contre les dangers d’un déterminisme linguistique, qu’elle manie à la caricature : « Si nous parlions une langue qui ne connaît pas le passé […] pourrions-nous nous régaler de histoires, de souvenirs ? Que cela signifierait pour les religions, les états ? Sans histoire collective, pourrait-il y avoir des États-nations ? ». D’une langue, on pourrait donc, selon l’auteure, déduire une organisation juridique et sociale. Ici une discussion sur le rapport entre « langue et nation » aurait pu être intéressante, mais elle est reste absente. Et alors qu’elle aborde la question des minorités linguistiques en Turquie, elle n’évoque pas la réforme de la langue turque des années 1920.
Enfin, l’on a du mal à comprendre en quoi cette discussion entre les langues est censée éclairer la suite de l’ouvrage consacrée au problème de la représentation des minorités et de leurs expériences au sein de la langue allemande.
L’exposé de sa propre situation, au croisement de quatre langues (« Le turc est pour moi la langue de l’amour et de la mélancolie. L’arabe une mélodie mystique, spirituelle. L’allemand la langue de l’intellect et du désir. L’anglais la langue de la liberté »), n’est à ce titre pas une démonstration satisfaisante. Les qualificatifs retenus renvoient à une expérience individuelle, singulière, expliquée par la biographie de l’auteure, mais ne peuvent être généralisés.
« Nous, les étrangers, nous grandissons dans une langue dans laquelle nous ne sommes pas prévus en tant que locuteurs. Une langue dans laquelle nos perspectives ne sont pas considérées, mais seulement les perspectives de ceux qui parlent sur nous. » Si l’on peut reconnaître à Kübra Gümüsay un sens certain de la formule, cette idée selon laquelle la langue allemande serait aujourd’hui colonisée par la rhétorique de l’extrême droite et de l’AfD n’est ni véritablement démontrée ni analysée. Même la citation de Victor Klemperer, qui avait fait ce travail avec la langue nazie (sans que ce travail ne soit explicitement mentionné dans le livre), n’apporte rien à ce sujet.
Le plus intéressant dans l’ouvrage réside alors dans les quelques passages restants consacrés à ses propres expériences, notamment ses participations aux talk-shows : « À vrai dire j’aurais dû annuler. Mais je croyais que je pouvais supprimer les clichés. Je n’avais pas idée que je faisais partie d’un business model : “la peur de l’Islam”. » En lieu et place de ces émissions TV, elle conclue son ouvrage avec un appel à la création d’autres espaces de parole, des « utopies réelles », pour « de nouvelles formes de parler et de penser ensemble ».
L’attente en vaut-elle la peine ?
À propos de la Duldung
Kari Anne K. Drangsland

S’ils ne mourraient pas en chemin, ils pouvaient obtenir sur place un permis de résidence temporaire. N’offrant déjà ni accès au marché du travail ni aide substantielle, les autorités italiennes faisaient en outre mine d’ignorer le « règlement de Dublin » — qui fait du premier pays d’entrée le pays responsable de la demande d’asile — et encourageaient les migrants à poursuivre leur route européenne.
C’est comme ça qu’au printemps 2013, près de 350 hommes, originaires principalement d’Afrique de l’ouest, se retrouvèrent à Hambourg.
Ensemble, ils fondèrent le mouvement « Lampedusa in Hamburg » et entamèrent une lutte pour obtenir un permis de résidence collectif. Parmi les nombreux soutiens, l’église joua alors un rôle essentiel, en apportant aide matérielle et psychologique, mais également sur un plan plus stratégique, en utilisant sa position et son poids politique pour négocier une solution directement avec le gouvernement de la ville.
Lire également : « Allemagne : les déboutés du droit d’asile »
Cette proposition fut rendue possible par la flexibilité offerte par la Duldung qui donne aux Länder des pouvoirs discrétionnaires en matière de droit au séjour. Depuis son introduction en 1965, cette « tolérance », qui permet de ne pas expulser des personnes malades ou des femmes enceintes, a ainsi régulièrement été utilisée comme « un permis de résidence pour raisons humanitaires ». Censée porter sur une durée relativement courte, ce n’est pas rare que des personnes vivent dans cette condition pendant plusieurs années.
D’août 2017 à avril 2018, la géographe Kari Anne K. Drangsland, doctorante à l’université de Bergen (Norvège), s’est engagée auprès d’organisations liées au mouvement « Lampedusa in Hamburg » et réalisé des entretiens avec des migrants à qui l’offre a été soumise.
Dans son article publié dans la revue Time & Society, elle note que l’offre de la ville de Hambourg n’a pas fait l’unanimité parmi les personnes concernées. Ceux-ci ont d’abord reproché le caractère individuel de la proposition alors que c’était un permis de résidence collectif qui était initialement revendiqué. Par ailleurs, accepter l’offre impliquait de rendre les papiers obtenus en Italie, et donc à renoncer aux droits acquis dans ce pays, sans certitude quant à la décision allemande à venir.
Conscient des dilemmes politiques et moraux qu’une telle proposition pouvait occasionner, la ville laissa son offre sur la table plusieurs mois. Au final, une centaine d’hommes décidèrent de l’accepter.
Pour Kari Anne K. Drangsland, cette gestion des revendications des migrants par les autorités de Hambourg témoignent de deux éléments :
• De l’évolution des politiques migratoires allemandes, tout d’abord, marquées ces dernières années par une forme de « rationalité démographique ». L’auteure rappelle ainsi qu’en 2015, c’est l’Association des employeurs allemands qui insistait sur le potentiel en termes de force de travail représenté par le contingent de demandeurs d’asile et de migrants « tolérés ». La ville-État de Hambourg a joué un rôle important, au niveau national, pour élargir l’accès au marché du travail à ce « potentiel économique inexploité ». La possibilité d’exercer une activité accordée aux « hommes de Lampedusa », y compris pour ceux originaires de pays qualifiés de «sûrs» (à l’image du Ghana), en est une illustration.
• De l’emploi, en second lieu, de « techniques de mise en délai et d’attente (..) en vue d’effectuer un filtrage plus efficace des migrants ». En lien avec l’idée de « bonne intégration », le migrant est invité à « être patient » et à comprendre l’offre qui lui est faite comme un « chemin », une « période transitionnelle » voire « une trajectoire de développement ». Durant cette période, il doit redoubler d’efforts afin de justifier de son intégration, en vue d’obtenir le permis de résidence tant convoité. Une dimension de « filtrage » qui s’ajoute, selon la chercheuse, aux dimensions d’exclusion et de fragilité déjà analysées par ailleurs.
Wilhelmsburg,
un quartier mis sous laboratoire
Julie Chamberlain

Relégué socialement, ce quartier a toutefois fait l’objet d’un investissement massif de la part de la puissance publique ces dernières années. L’opération la plus emblématique a consisté en l’organisation, entre 2006 et 2013, de l’exposition internationale d’architecture IBA (Internationale Bauausstellung).
Devenue un outil traditionnel dans l’aménagement et l’architecture en Allemagne, avec des réalisations à travers tout le pays, une IBA fait le pari suivant : réunir des compétences venues du monde entier et des moyens financiers conséquents pour rendre possible la réalisation de projets innovants.
À Hambourg, où l’IBA s’est déroulée sous le slogan « Au-delà de l’Elbe », c’est donc l’île de Wilhelmsburg qui a été placée au centre des interventions. Le quartier défavorisé a laissé temporairement la place, selon les plaquettes de présentation, à un « [espace] de recherche et de développement en temps réel. Comme un laboratoire. » Un laboratoire à l’échelle d’une portion entière de la ville pour transformer le paysage urbain et résoudre « les principaux défis sociaux de notre époque ».
Pourtant, quand l’aménageur en chef de Hambourg déclare que « la clé pour résoudre les problèmes de Wilhelmsburg est de transformer la population », le projet prend un autre visage et nous invite à s’interroger sur ses présupposés.
Lire également : « Avec #unten, les précaires allemands appelés à prendre la parole »
Quand Fritz Schumacher, architecte emblématique de la ville, décide au début du XXème siècle de faire de l’île un espace réservé aux activités économiques, il ne peut ignorer que 33 000 personnes y résident d’ores et déjà. Des Polonais rejoints plus tard par des personnes originaires d’Europe du sud et d’Afrique du nord. Autant d’existences exclues de la citoyenneté allemande que l’administration s’estime alors en droit de ne pas tenir compte.
En 1962, au lendemain d’importantes inondations, l’aménagement de Wilhelmsburg est repensé et son orientation économique renforcée. Mais cette stratégie s’accompagne d’une politique du logement visant à maintenir les immigrés sur l’île et à y concentrer les logements sociaux. Un double mouvement que l’universitaire qualifie de « convergence des gens indésirables avec les usages indésirables du sol ». Une expression empruntée aux chercheurs Andil Gosine et Cheryl Teelucksingh.
Pourtant censée être innovante, l’IBA ne rompt pas avec cette « racialisation » selon Julie Chamberlain. Ainsi, bien que la majorité de la population de Wilhelmsburg possède désormais une carte d’identité allemande (66%), c’est toujours la figure de l’étranger, et de sa nécessaire intégration, qui domine les représentations. Une approche qui justifie alors des stratégies de reconquête pour attirer de nouvelles populations dans le quartier (classe moyenne, étudiants, etc.). La chercheuse n’a cependant pas de mots assez durs pour attaquer le « mythe » de la mixité sociale, « qui voudrait que le problème pour les personnes qui vivent dans quartiers à faibles revenus et stigmatisées soit qu’ils vivent parmi trop de pauvres et de racialisés ». Une posture qui ne s’intéresserait en aucune manière à la lutte contre les causes de la pauvreté.
Pour l’auteure, le recours à cette vieille notion de la mixité sociale relativise fortement les aspects de nouveauté et d’innovation mis en avant par l’IBA : « Une expérimentation requiert quelque chose de nouveau (…), pas seulement la répétition de stratégies rebattues de domination. »
La « racialisation » du quartier et le recours à la mixité sociale éclairent enfin autrement le concept de « laboratoire urbain » placé au cœur de l’IBA. Pour Julie Chamberlain, il s’agit là d’un « nouveau lieu commun de la pensée aménagiste ». Si un tel laboratoire se veut toujours progressif et marqué par l’ambition de vouloir construire des futurs désirables, on a en réalité plutôt affaire à des « discours qui minimisent ou ignorent les inégalités de pouvoir » et servent à « consolider et renforcer des modèles de développement déjà existants ». L’émergence de cette notion dans le cadre du « colonialisme scientifique » allemand en serait d’ailleurs la preuve. À Wilhelmsburg, sans être en rien nouvelle ni produire de résultats concrets, la rhétorique du « laboratoire urbain » aurait ainsi permis le contrôle des racialisés et des plus pauvres sous couvert d’une « production de savoirs ».
Si les critiques formulées par Julie Chamberlain à l’encontre de l’IBA sont sans doute nécessaires et bienvenues, on peut toutefois s’interroger sur certains procédés. Par exemple, c’est tout le pan architectural de l’IBA qui est négligé alors qu’il en constitue un élément essentiel. Enfin, le rapprochement avec l’époque coloniale, effectué de manière assez vague, n’est pas des plus convaincants.
Vente des logements sociaux : la France à contretemps de l’Allemagne
Entretien avec Bruno Marot

« En France, la vente de logements HLM n’est pas neuve. Mais avec la loi ELAN de 2018, le gouvernement souhaite faire monter en puissance cette dynamique. Notre objectif était donc de comprendre comment ça s’est passé en Europe, par exemple en Allemagne. Au début des années 90, l’État a poussé les sociétés publiques de l’habitat à vendre massivement leur parc afin de rembourser les dettes. La vente directe au locataire ayant très peu marché, on a autorisé, en 1995, les ventes en bloc. Ce sont d’abord des sociétés de capital risque et des fonds spéculatifs anglo-saxons qui sont venus. Avec la crise de 2007-2008, on est passé dans une logique de revente, au profit des sociétés foncières cotées. Ces ventes ont entraîné la perte d’un levier significatif de régulation des logements à l’échelle locale. »
Dans le même journal, j’ai publié en octobre 2019 un article qui présente les résultats d’une commission mise en place en Allemagne pour réfléchir à la lutte contre les inégalités territoriales. L’article, qui inclue un entretien avec Peter Dehne, professeur de droit de l’aménagement à l’université de Neubrandenbourg, est librement accessible en ligne.
Enfin, vous pourrez lire chez Numerama deux articles publiés ces derniers mois, également en accès libre : l’un sur les revendeurs de noms de domaine, qui se réunissent deux fois par an à Hambourg (22/09/19), et un autre sur « l’État interactif » du youtubeur populaire outre-Rhin Fynn Kliemann (08/12/19).